Que faut-il faire à la mort de son avocat ?

L’avocat est un professionnel qui travaille dans plusieurs dossiers. Lorsqu’il représente quelqu’un, il doit s’occuper entièrement de l’affaire. Mais, pendant la période de la préparation du procès par exemple, l’avocat peut mourir. Ce qui laisse le client sans un défenseur. Qu’est-ce qu’il faut faire lorsqu’on se retrouve devant la mort de son avocat ? Dans la suite de cet article, vous verrez les possibilités que le client a lorsqu’il a perdu son avocat.

Quelle est la responsabilité d’un avocat auprès d’un client ?

Un avocat est un spécialiste qui travaille avec les clients afin d’assurer la défense de leur intérêt. En effet, la mission d’un avocat est de toujours défendre l’intérêt de son client, que ce dernier soit présent ou non. Ainsi, il peut lui donner des conseils dans le cas d’une affaire afin qu’il préserve son intérêt. Devant les tribunaux, il a la lourde responsabilité d’assurer sa défense. La collaboration d’avocat client doit se baser sur la confiance. Car, un avocat ne pourra pas bien accomplir sa mission si son client ne lui fait pas entièrement confiance. Le client doit toujours dire la vérité à son avocat. Et, ce dernier est tenu par le secret professionnel. Mais, il est possible que l’avocat meure pendant une procédure. Face à une situation pareille, la loi a prévu des dispositions qu’il faut suivre.

Choisir un autre avocat ou faire confiance au bâtonnier

À la mort d’un avocat en pleine procédure, le client a plusieurs possibilités. Mais, normalement, un bon avocat ne travaille pas seul sur une affaire. Il a certainement des collaborateurs ou des associés dans son cabinet. Alors, lorsqu’il sent qu’il va mal, il doit procéder à la désignation de son suppléant pour s’occuper de l’affaire. Ainsi, pendant qu’il sera sous traitement, ses suppléants vont faire le travail. Mais, lorsque cette précaution n’est pas prise jusqu’au décès de l’avocat, un autre administrateur sera désigné de manière provisoire par le bâtonnier de l’Ordre. Dans la plupart des cas, le choix est fait dans l’environnement le plus proche du défunt. Mais, le client a la liberté de garder le suppléant nommé ou de le changer. Lorsque le client choisit un autre avocat, il doit informer l’administrateur provisoire afin qu’il restitue le dossier dans son entièreté.

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Il est important de noter que le décès d’un avocat dans une procédure peut interrompre la décision. Surtout si un avocat doit être présent.

Les démarches à suivre pour les honoraires

Le client a la responsabilité de payer les honoraires de son avocat. Il peut le payer au début ou à la fin de son affaire. Lorsque les honoraires sont payés avant le décès de l’avocat, il sera compliqué de récupérer la totalité de vos honoraires. Puisqu’il a passé de temps à traiter le dossier. Et, les honoraires sont destinés à payer ce temps. Mais, lorsque le client a versé des frais à son avocat avant son décès, il est possible de réclamer son argent et l’obtenir. Mais, il faut réussir à prouver que les frais ne sont pas pour assurer le paiement d’un travail déjà fait. Pour faire la réclamation, le client doit s’adresser au bâtonnier de l’Ordre. Lorsque ce dernier brandit un bâton de contestation, il faut rediriger la demande vers le premier président de la Cour d’appel.